LE CINEMA SANS EFFETS NUMERIQUES A-T-IL DE L’AVENIR ?

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Le cinéma est-il condamné aux effets numériques ? C’est déjà le cas depuis longtemps : peu nombreux sont ceux qui tournent encore avec des films perforés 35 mm ou du super 8. Cela reviendra sûrement, tels les vinyles qui font actuellement leur come back, mais la très grande majorité de la production cinématographique mondiale est bien réalisée grâce à la magie du numérique.

La 3D, version Avatar, se déploie même si elle peine à convaincre un large public. La réalité virtuelle s’immisce à Cannes – en 2017 avec «Carne y arena» du cinéaste mexicain Alejandro Inarittu – et cette année avec la « The Wild Immersion » qui vous plonge, littéralement, parmi des requins, l’univers de Dracula avec Bela Lugosi himself, ou une aventure dans l’espace dans la peau de Thomas Pesquet.

La motion capture – capture de mouvement – dispose désormais de stars, comme Andy Serkis, qu’on s’arrache. Les hologrammes s’invitent dans les salles. Les drones offrent des prises de vue inédites. Les intelligences artificielles, largement aidées par des passions bien humaines, écrivent des scripts de scénarios.

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