LA SELECTION CREATIVETECH DES EXPOSITIONS DU MOMENT Pour une nouvelle année vivante et inspirante !

Comment mieux démarrer l’année qu’avec des sources d’inspiration éclectiques qui mettent de bonne humeur ? L’équipe CreativeTech vous a concocté une sélection d’expositions expositions mêlant… art et technologie bien sûr !
Vous explorerez les thèmes chers à CreativeTech : le rôle du temps, l’identité, les émotions, la manufacture à travers ces expositions et performances qui sont visibles en France, en Allemagne, au Royaume-Uni…
En 2020, nous vous souhaitons de tout coeur d’être inspirés et d’innover grâce aux croisements féconds entre l’art, la science, la recherche et le monde de l’entreprise.

De son temps…

Une exposition où quelques 182 œuvres représentent une partie des collections des 77 collectionneurs membres de l’ADIAF, au total 142 artistes français exposés dans un même lieu © Collection Lambert

C’est par une citation de Lawrence Wiener, artiste conceptuel américain que commence cette exposition : « Si une accumulation reflète une vie, la qualité de cette accumulation reflète la qualité de cette vie ».

De leur temps est une exposition triennale mise en place par l’Association pour la diffusion de l’art français (ADIAF) présentant les acquisitions majeures des collectionneurs membres de l’association. Pour cette sixième édition, l’ADIAF, avec la collection Lambert, met en scène les œuvres d’artistes vivants acquises par les collectionneurs depuis le début du XXIème siècle. Témoins de ce nouveau siècle, ces « accumulations » d’œuvres reviennent sur ces vingt dernières années et interrogent ce qu’est collectionner l’art contemporain. Si l’art contemporain s’inscrit dans son temps, que devient-il lorsqu’il est déjà le reflet d’un passé ?

De leur temps, Collectionner au XXIè siècle, Si une accumulation reflète une vie…, du 14 décembre 2019 au 15 mars 2020. 
Collection Lambert musée d’art contemporain, 5 rue Violette, 84000 Avignon

De l’identité…

Une installation in situ plurimédia de l’artiste britannique Patrick Staff. © 2019 : Hugo Glenndinning / Serpentine Gallery

Le parcours d’œuvres On Venus proposé par l’artiste Patrick Staff pour la Serpentine Gallery met en lien les échanges entre corps, écosystèmes et institutions sur nos comportements et leurs impacts pour les personnes trans, queer, ou non-binaire.

Dans une première partie, le visiteur découvre des œuvres retraçant une histoire, fictive, celle éditée par des tabloïds anglais sur Ian Huntley, un détenu transgenre. La seconde partie met en scène à travers des vidéos et des photos l’industrie de la viande, de  la fourrure et des hormones se concluant sur un poème On Venus.

On Venus décrit la vie ou plutôt la survie sur la planète inhabitable qu’est Vénus. Une exposition conceptuelle qui interroge notre perception des autres et des normes.

On Venus, du 8 novembre 2019 au 9 février 2020, Serpentine Sackler Gallery, West Carriage Drive, W2 2AR Londres.

Attention certaines œuvres peuvent heurter la sensibilité.

De la contemplation…

Inscrit dans le parcours art contemporain et patrimoine en vallée de la Loire « Songe d’une nuit d’été », Mort en été de Claude Lévêque fait appel à l’imagination de chacun des visiteurs.

Dans cette installation imaginée pour l’Abbaye Royale de Fontevraud (Région Pays de la Loire), les visiteurs s’allongent sur des barques sous une lumière rouge évoquant une aurore boréale sur la Loire. Plus qu’un fleuve celui-ci devient le berceau de poésie, de voyages, de découvertes.

Peut-être entendrez-vous le clapotis du fleuve, ou la dispute entre le roi des elfes et la reine des fées, peut-être même entrapercevrez-vous des comédiens amateurs.  Dans Mort en été, l’utilisation des technologies lumineuses se mêlent à la rêverie, émotions garanties !

Mort en été, Claude Lévêque, Collection Pérenne, Abbaye Royale de Fontevraud, 49590 Fontevraud

De l’archéologie numérique…

Jusqu’ici tout va bien? Une exposition qui se déroule dans le futur dans un musée abandonné par les hommes depuis 2019.

Et si les œuvres d’arts numériques nous survivaient et devenaient les seuls témoins de nos présents et de nos vies humaines? C’est ce que propose le 104 dans le cadre de la biennale des arts numériques. Jusqu’ici tout va bien ?, une exposition qui questionne l’avenir, le présent et notre rapport aux numériques.

Pour reprendre Gilles Alvarez, directeur artistique de la biennale, c’est l’interrogation des artistes et des scientifiques qui vont permettre aux autres acteurs de la société de trouver les réponses (véritable crédo CreativeTech-ien !).

L’exposition au 104 est en deux temps et depuis le 14 décembre, des nouvelles œuvres en rapport à la vidéo ou la réalité virtuelle sont venues compléter celles déjà présentes. Une exposition à voir et à revoir !

Du vécu…

Faire son temps, une exposition qui revient sur les plus grandes œuvres de l’artiste Christian Boltanski

Faire son temps invite le public à s’imprégner de l’oeuvre de Christian Boltanski. Les visiteurs déambulent au rythme des évolutions du travail de l’artiste.

Dans cette exposition immersive – au sens d’immersion dans un parcours de vie(s) –  il est difficile de ne pas être saisi par le regard poignant et les œuvres saisissantes de Christian Boltanski. Une mise en scène et en abyme pour appréhender l’éphémère de l’humanité. A lire son modération : les échanges entre Christian Boltanski et Bernard Blistène dans le catalogue de l’exposition.

Faire son temps, Christian Boltanski, 13 novembre au 16 mars 2020, Centre Pompidou,Place Georges Pompidou, 75004 Paris

Du jeu…

Play, un ballet contemporain qui fait appel à l’imaginaire des spectateurs et qui véhicule de la bonne humeur. © Opéra de Paris

Mise en scène par le chorégraphe Alexander Ekman pour l’Opéra Garnier de Paris, Play offre un ballet touchant, entraînant et désopilant. Comment rester de marbre face à ces danseurs qui jouent avec les décors sur une musique dynamique signée Mikael Karlson. Tour à tour, les danseurs de l’Opéra se transforment en personnages de la ville, en hommes-cerfs sur des fonds de couleurs vives synonymes de vivant. Le spectateur n’a plus qu’une envie, intégrer à son tour cette troupe, monter sur scène et jouer !

 «  Si l’on commence le jeu, il faut le jouer jusqu’au bout. »  Anne Bernard, romancière québécoise (1922-2014). Nous vous souhaitons à tous d’avoir envie de jouer, de rêver et d’innover en 2020.

Play, Alexander Ekman, du 24 juin au 12 juillet 2020, Opéra de Paris, Palais Garnier, Place de l’Opéra, 75009 Paris

Et pour suivre toutes nos actualités, rendez-vous sur nos réseaux !

A bientôt !

Retour